چراغهای خانهشان گاه تمام روز روشن بود و گاه تمام عصر و شب خاموش. مرد اخبار تلویزیون که تمام میشد آهسته و پاکشان خودش را به تختش میرساند و میخوابید. زن حتی نیمساعتی از برنامۀ بعدی را هم توی اتاق تلویزیون میماند و صدای خروپف همسرش را که میشنید، تلویزیون را خاموش میکرد، بلند میشد و یواشیواش از اتاق تلویزیون به سمت آشپزخانه میرفت، سر راه چراغ اتاق را اگر روشن بود خاموش میکرد و اگر خاموش بود روشن... یکی دو ظرفی را که توانسته بود از اتاق تلویزیون بیاورد میگذاشت توی سینک و به دستشویی میرفت و دندانهایش را میشست و به اتاقش میرفت و در تختش ولو میشد. صبح و ظهر و شبها همگی شبیه هم در فاصلۀ اتاقهای خواب، آشپزخانه و اتاق تلویزیون سپری میشد... پاکشان و به آهستگی...
مرد از چند ماه پیش بیناییاش ضعیف شده بود... و اخیراً بسیار سریع ضعیفتر شده بود. مدتی بود که دیگر اصلاً نمیدید. زنش اول متوجه نشده بود، بعد هم دیگر دیر بود که به رویش بیاورد: مرد جوری رفتار میکرد که انگار حرفش را هم نمیشد با او زد... به فاصلهٔ یکی دو هفته چشم راست زن ناگهان از کار افتاد، و چشم چپش به تدریج و به سرعت... چه میشد کرد؟ چه بگوید؟ چه فرقی میکرد بگوید؟...
انصافا آنهاً چگونه میبایست با این واقعیت که سالهاست همدیگر را نمیبینند زندگی کنند... اگر تلویزیون نبود؟!
Les lumières de leur appartement restaient parfois allumées toute la journée et parfois éteintes toute la soirée. L’homme se levait dès la fin des actualités de la télé en trainant les pieds jusqu’à son lit. La femme restait encore dans la pièce à télé pendant la première demi-heure du programme suivant, jusqu’à entendre l’homme ronfler, éteignait la télé, se levait et marchait à tâtons vers la cuisine ; en chemin appuyait l’interrupteur, allumant ou éteignant les lumières… mettait dans l’évier les quelques assiettes et verres qu’elle avait pu prendre de la table basse de la pièce à télé, se dirigeait vers le lavabo, se brossait les dents, allait dans sa chambre et se couchait. Les matins, midis et soirs, s’écoulaient, entre les chambres à coucher, cuisine et le salon… lentement et en trainant les pieds…
Depuis quelques mois la vue de l’homme s’était mise à baisser… et tout récemment elle était en chute libre. Il ne voyait plus du tout depuis peu. Au début, l’épouse ne s’en était pas rendu compte, et puis plus tard, c’était trop tard pour s’en enquérir a lui : il se montrait complètement impassible sur ce sujet… Une ou deux semaines après, d’un coup, la femme perdit la vue de son œil droit, l’œil gauche suivit progressivement et rapidement… Que pouvait-elle faire ? Que pouvait-elle dire ? Quelle différence y aurait-il eu de le dire ?...
Sincèrement, comment devraient-ils vivre avec cette réalité que, depuis des années, ils ne se voyaient plus… s’il n’y avait pas la télé ?!
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